Samedi 16 mars 6 16 /03 /Mars 14:04

A sa demande, le troisième épisode sera conté par Catherine qui souhaite reprendre la plume et profiter de cette excitation qui naît à raconter ses expériences les plus intimes, son ressenti le plus profond, mêlant rêves et réalité …

 

 

Alain m’avait invité au ciné voir un film pornographique, expérience que je n’avais jamais tenté. Je savais d’avance que le document n’aurait rien d’un chef-d’œuvre et que ses qualités artistiques ne m’éblouiraient pas mais il avait tellement l’air passionné ...

Passant devant de rares clients, je me payais même le luxe d’avoir honte en entrant dans cette salle triste à mourir.

 

Alain m’a poussé vers les fauteuils du dernier rang car ils étaient probablement plus discrets que les autres, sans personne derrière pour nous observer.

J’ai du déranger quelqu’un qui occupait le premier siège de l’allée. Il s’est levé complaisamment mais s’est débrouillé pour se coller le plus possible contre moi lorsque je suis passé.

 

Je me suis installé tout au fond, contre le mur et j’ai enlevé mon imperméable.

Comme prévu, le film était vulgaire et glauque à souhait. Je me laissais néanmoins emporter par ces images qui manquaient sûrement de génie mais pas de charme …

 

Soudain, je sens ta main sur mon genou, non, sur ma cuisse, non, entre mes cuisses.

La main va vite et les cuisses sont dociles. Tes doigts s’affolent en dépassant mes bas, éprouvent la douceur de la chair et glissent avidement un peu plus haut, un peu plus loin, un peu plus profond, un peu plus fort. Surprise ? Pas vraiment. Je sens que je mouille et m’avance tout au bord du siège pour faciliter ton œuvre de pénétration d’un ou de plusieurs doigts.

Je vérifie ton érection et m’émerveille de calibrer de mes doigts le barreau qui t’es venu. La base de mon imagination n’est plus mon cerveau mais au bas de mon ventre, entre mes cuisses et mes fesses.

Tu continues ta progression et je décide d’enlever mon slip d’une main, posant mes fesses nues sur le tissus rugueux ce qui m’excite au plus haut point.

 

Je me penche à ton oreille pour te dire mon envie et, sans embarras, tu m’invites à venir m’asseoir sur toi. La proposition me coupe le souffle, je n’oserai jamais ! Tout en refusant l’offre d‘un signe de tête indigné, je jette un œil autour de nous. A notre rang, seul le type qui m’a serré tout à l’heure, devant nous cinq ou six spectateurs passionnés par le film mais ne risquent ils pas de se retourner ?

 

Tu insistes, une main sur mon cou pour m’attirer vers toi et j’essaie de résister. Ta main me lâche et je la suis des yeux, fascinée. Avec une douceur démoniaque tu coulisses ta fermeture éclair vers le bas. et, dans la semi pénombre, ton sexe vient de jaillir. J’ai un regard rapide sur notre voisin mais tu sembles parfaitement l’ignorer, jouant avec ta verge. Tu t’amuses à la décalotter doucement, à la serrer, à tester sa rigidité, à mesurer son envergure.


 

Mon corps capitule avant que ne lui en donne la permission. Le voilà qui se soulève avec précaution et sans bruit. Tu es tout proche mais la distance qui me sépare de toi me semble interminable. Je suis presque debout devant toi, au dessus de toi. Devant, personne ne bouge et je n’ose pas regarder l’autre bout du rang.

Doucement, je me rassoie, tu me guides par la taille. Heureusement que j’ai une jupe large … Je te sens, je te touche, tu es au bord, tu insistes et m’enfiles, doucement, sûrement, sans bruit. Je voudrais bouger, galoper sur toi mais mon cœur bat la chamade et j’ai une peur stupide d’attirer l’attention.

 

Je renonce au va et vient fiévreux, à la chevauchée fantastique et, empalée à fond sur ton membre, me résout, avec regret, à des mouvements de faible amplitude. Ta main qui fait vibrer mon clitoris achève de me rendre folle. J’ai besoin de jouir, vraiment besoin et je suis comme paralysée.

 

Dans mon ventre, c’est le suspens. On attend le signal, on est recueilli, tendu, en arrêt avant la cavalcade libératrice et l’attente dure, dure, dure  !!!

 

Je ne bouge toujours pas mais mon sexe se met à te serrer, à te pomper comme un fou, il t’a trop voulu, trop espéré pour se laisser priver de plaisir par une idiote comme moi. Il bat, il aspire, il respire, il palpite, il vit. Je ne contrôle plus rien …

Je vais jouir de toi mais je vais jouir immobile, figée par la terreur et je sens que ma joie sera triste, frustrante. Alors, je cède soudain à ma folie animale et me voici !

Mon bassin entame une java époustouflante, c’est la charge héroïque et, au sommet, la décharge non moins héroïque.

 

Je suis pétrifiée une fois encore mais cette fois c’est d’extase et je reste ainsi frissonnante, hallucinée, plantant mon regard encore éperdu dans les yeux du gars de l’allée qui a tourné la tête au bruit de ma course et a profité pleinement du spectacle.

 

Je crâne un peu mais je préfèrerai sortir avant la fin de la séance parce que je ne sais pas si j’aurais le courage d’affronter certains coups d’œil au grand jour …

 

Tu cèdes à ma prière et nous voici debout, près du type au bout de la rangée qui tente de glisser sa main sous ma robe en murmurant « Salope ». Je le repousse en lui disant que je l’emmerde et, c’est le sourire aux lèvres que je me retrouves dans la rue, à tes cotés …


 

               Je pensais sincèrement que nombre de nos aventures se dérouleraient dans des lieux fermés, garantissant un minimum d’anonymat toujours sécurisant. Les plages désertes, les forets touffues et la campagne profonde avaient certes donnés des exemples de voyeurisme discret et éphémère mais, il me fut donné de découvrir qu’Alain voulait tout essayer et ne plus se limiter à découvrir un sein ou un sexe mais bien de réaliser nos échanges sexuels non loin du public …

 

Nous nous promenions en ville pour admirer quelques vitrines.

Tu te rapproches soudain de moi et me murmures ton envie soudaine. La confidence m’amuse et m’émeut un peu mais que pouvais je faire pour toi, livrée au jour cru d’une rue commerçante, loin de toute cachette qui nous garantirait au moins une invisibilité partielle …

 

Tu ne me laisses pas m’interroger longtemps, me poussant soudain au hasard d’une porte cochère derrière laquelle tu te serres contre moi pour me faire constater de plus près mon envie mais je m’enfuis en riant, avec des cris simulant l’effroi. La poursuite est homérique, de renfoncements en entrée d’immeubles, de cabine téléphonique en allée obscure, je t’échappe et tu me rattrapes, jouant au chat et à la souris.

 

Tu veux m’étreindre, me maîtriser, me coincer, m’étourdir en me serrant contre toi, en m’embrassant partout et en promenant tes mains sur mon corps. Tu vérifies et découvres que je n’ai pas de slip et cette découverte te galvanise, décuple ton ardeur et tu fouilles sous ma jupe sans vergogne.

Je voudrais crier au secours, au viol mais je ne peux attirer l’attention sur nous car tu continues de plus belle. Les gens pressés, indifférents ou lâches dépassent l’immeuble où je me débat en silence.

 

Je finis par me prendre au jeu ! La lutte est serrée, tu ne m’auras pas … Je m’évade de ta contrainte, je courre dans la rue et me réfugie sans réfléchir dans le premier magasin venu, où tu entres aussi, sur mes talons.

 

Le hasard a choisi une boutique de vêtements et de lingerie et la vendeuse, occupée à refaire sa vitrine propose de nous laisser libre de regarder et d’essayer ce que nous voulons. Cela nous arrange plutôt …

 

Je me dirige vers un rayon de robes et tu m’y suis, l’œil enflammé. Je prend le temps d’examiner quelques modèles mais tu m’attrapes par la taille et m’oblige à contourner la penderie pour disparaître aux yeux de la vendeuse. A l’abri derrière ce paravent, tu entreprend de me déshabiller en collant ta bouche sur la mienne pour empêcher toute manifestation. Et si la vendeuse arrive, si une nouvelle cliente entre ? Tu sembles tout ignorer et tu continue ta mise à nu progressive. J’aperçois les cabines au fond du magasin et tente de m’en rapprocher. Tu suis mon regard, comprends et ne te le fais pas dire deux fois.

 

A peine le temps de tenter de refermer mon chemisier grand ouvert, tu m’entraînes déjà par la main, me tire, me pousse et tu refermes sur nous le rideau de cet isoloir exigu.


 

Je commence à mouiller, cela m'excite de voir tes yeux, je mouille de plus en plus. Quand je pense que je vais probablement me retrouver totalement nue dans la cabine avec juste un rideau de protection, mon trouble augmente.

Tu enfiles tes doigts dans ma chatte et caresse ma fente juteuse, tu tires même parfois sur mes poils. J'ai la chatte inondée et tes doigts me font frissonner

 

Je me dis que tu n’osera pas, que tu ne prendras pas le risque mais c’est bien mal te connaître … Avec toi, il faut s’attendre à tout !

 

Comme je vais protester, tu m’imposes le silence une main sur la bouche et tu me demandes une fellation. Je me dis que tu es fou et moi plus encore puisque je m’exécute sans hésiter. Je me suis assise presque instinctivement sur un petit tabouret destiné à entasser quelques vêtements et, debout devant moi, tu te cambres un peu et te prépares, sans crainte apparente, aux délices d’une fellation quelque peu pittoresque. Je te prends dans ma bouche docile mais inquiète, l’oreille aux aguets.

 

Tu estimes que je ne remue pas assez, alors tu poses tes mains pour me bloquer la tête et te voici qui coulisse amplement en moi, tu vas loin, trop loin, tu vas me faire vomir … il y a dans tes yeux un pétillement de malice quand la vendeuse nous demande si tout va bien. La bouche pleine, je ne peux répondre et tu la rassures d’une voix étrangement calme.

Je commence réellement à m’angoisser. Si elle s’amène, nous serons découverts et ridicules, humiliés. Je renonce, je t’abandonne, j’ai trop peur …

 

Mais tu ne l’entend pas ainsi. Ton corps me barre la route, m’empêche de fuir et tu m’obliges à me retourner et à me pencher vers l’avant en posant les mais sur le tabouret. J’ai beau combattre de toutes mes forces, tu me pénètres si vivement que j’ai failli crier.

Tu commences alors à me prendre comme un forcené, je suis sûre que tu imprimes au rideau des mouvements de tempête, dépêche toi, vide toi, explose en moi, tapisse moi de ton sperme, que cela finisse … Jusqu’où vas-tu m’entraîner dans tes folies …

Ta ruée est impétueuse, torride et je me surprends à apprécier malgré mes peurs, j’oublie tout, la vendeuse, le magasin … La chaleur monte, mon ventre prend feu, je vais jouir, oui, jouir …

 

Je crois que nous avons vibré ensemble. Je me redresse, me défroisse, me détend, attend quelque peu que la rougeur de mes joues disparaisse. Tu te réajustes également et nous sortons, impassible, devant la vendeuse toujours aussi souriante.

 

 A suivre ...

 

Par catherined - Publié dans : erotisme
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